TOBIAS MORETTI

TOBIAS MORETTI

Bauernopfer : une interview de TV MEDIA

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TOBIAS MORETTI : « Nur nichts gefallen lassen ! »
TOBIAS MORETTI : “Seulement ne rien endurer”

Leg dich nicht mit einem Tiroler an : Der TV-Star im Talk zu seinem neuen Biotech-Fernsehkrimi
Ne joue pas avec un Tyrolien ; la Star TV en entretien à propos de son nouveau policier télévisé biotechnologique.

Bauernopfer : Moretti als Allgäuer Landwirt, der in ein brandgefährliches Kompolott gerät, Mord inklusive…
Bauernopfer : Moretti en tant qu’agriculteur de l’Allgäu, qui tombe dans un complot dangereusement incendiaire, la mort y compris…

Der Film heißt Bauernopfer, und ein solches soll Tobias Moretti, in diesem TV-Krimi auch werden : Seine Rinder seien mir illegalen Nanopartikeln verseucht, lautet der aus der Luft gegriffene Vorwurf ! So nicht : Im existenzbedrohten Allgäuer (!) Agrarmann erwacht der Detektiv, und er kommt einer Verschwörung auf die Spur, die einen Lebensmittelskandal vertuschen will. Ende gut, alles gut…

Wir sprachen mit dem Tiroler Starschauspieler und diplomierten Landwirt –der im Februar zum dritten Mal Vater wurde.

Le film s’appelle “Bauernopfer” et tel est aussi Tobias Moretti, dans ce policier TV : Ses boeufs ont été contaminés par des nanoparticules illégales, une accusation non fondée ! Pas ainsi : Dans l’existence menacée de l’agriculteur de l’Allgäu (!) s’éveille le détective, et il arrive sur la trace d’une conspiration qui veut dissimuler un scandale alimentaire. Tout est bien qui finit bien…

Nous parlons avec l’acteur star tyrolien et agriculteur diplômé – qui est devenu père pour la 3e fois en Février.

TV MEDIA : In Bauernopfer geraten Sie zunächst in eine Wirtshausrauferei, später werden Sie am Dorfmarkt handgreiflich. Wann mussten Sie zuletzt in echten Leben die Fäuste sprechen lassen ?
Tobias Moretti : Wenn ich’s jetzt sage, kann das bei den nächsten Rauferei für mich zum Verhängnis werden, weil jeder Richter gleich Ihrer Artikel auspackt und mich präventiv als Schläger vorverurteilt, obwohl ich höchstwahrscheinlich – wie immer ! – nix dafür kann. Aber gefallen kann man sich natürlich auch nichts.

TV MEDIA : Dans Bauernopfer, vous vous trouvez tout d’abord dans une bagarre dans une auberge, plus tard, vous en venez aux mains au marché du village. Quand devez-vous finalement, dans la vraie vie, en venir aux poings ?
Tobias Moretti : Si je le dis maintenant, la prochaine bagarre peut devenir un malheur pour moi, car chaque juge déballe tout de suite ses articles et me classe préventivement comme casseur, même si je ne peux selon toute probabilité – comme
toujours – rien contre cela. Mais on peut toujours bien sûr aussi ne rien endurer.


TV MEDIA : Das Thema des Films, Nanotechnologie in der Rinderzucht, ist brisant. Mit Ihnen als gelerntem Landwirt war ein Fachmann am Set. Mussten Sie Drehbuchschärfen korrigieren ?
Moretti : Unschärfen nein und ein Fachmann für Nanotechnologie bin ich natürlich nicht…

TV MEDIA : Le sujet du film, la nanotechnologie dans l’élevage de boeufs, est explosif. Avec vous comme agriculteur qualifié, il y avait un expert sur le tournage. Deviez-vous corriger des imprécisions du scénario ?
Moretti : Non, pas d' imprécisions et je ne suis bien sûr pas un expert pour la nanotechnologie…

TV MEDIA : … gemeint war Fachmann für Landwirtschaft ….
Moretti : … aber ich habe mich dafür starkgemacht, dass gerade mit diesem Thema mit der nötigen Klarheit und Schärfe umgegangen wird. Man erlebt ja in der Praxis immer wieder Grenzgänger. Das Risikopotenzial, das in der Nanotechnologie steckt, ist ja noch viel größer als bei der Gentechologie. Unsere Geschichte ist, wenn man so will, frei erfunden. Aber in der Lebensmittelindustrie, die mittlerweile gleich mächtig ist wie die Waffenindustrie, sinkt die Hemmschwelle proportional, wenn der Profit steigt. Der BSE-Skandal hat das gezeigt.

TV MEDIA : … je voulais dire un expert pour l’agriculture
Moretti : Mais je me suis défoncé pour que ce sujet soit traité justement avec la clarté et la précision nécessaire. On éprouve toujours dans la pratique les limites. Le risque potentiel qui se trouve dans la nanotechnologie est encore plus grand que dans la technologie génétique. Notre histoire est, si l’on veut, librement inventée. Mais dans l’industrie alimentaire, qui entre temps est aussi puissante que l’industrie des armes, le blocage plonge proportionnellement, si le profit augmente. Le scandale de la vache folle l’a montré.

TV MEDIA : In einer Stallszene des Films sagen Sie : “I wär gerne selber so g’sund wie die Viecher da.” Als Konsument weiß man selten hundertprozentig, woher das Fleisch kommt, das letztlich am Teller liegt. Mal ehrlich : Woher beziehen Sie Ihre Lebensmittel ?
Moretti : Ich bin da vielleicht nicht der Normalfall, weil wir das meiste selber produzieren. Ich versuche aber, unsere regionalen Lebensmittel zu kaufen, vor allem wenn sie noch besser sind als die, die man von weit herbringt – vom Transport-Super-GAU will ich jetzt einmal gar nicht reden. Es ist beispielweise nicht einzusehen, dass wir von Neuseeland und Australien Wildfleisch aus Gehegen importieren, wo wir hier das gesündester und best Wild zu einem annehmbaren Preis
vor der Haustür haben. Aber da stößt man an die Grenzen der Fremdbestimmtheit, letztendlich müsste man diese Dinge reglementieren. Stattdessen reglementiert man lauter andere Dinge.

TV MEDIA : Dans une scène dans l’étable du film, vous dites ; "Je voudrais être aussi sain que ces bestioles là " En tant que consommateurs, on sait rarement à cent pour cent d’où vient la viande qui se trouve finalement dans l’assiette. Honnêtement : d’où vient votre alimentation ?
Moretti : Je ne suis peut-être pas le cas normal, parce que nous produisons la plupart nous-mêmes. Mais j’essaie d’acheter nos produits alimentaires régionaux, surtout parce qu’ils sont encore meilleurs que ceux que l’on amène de loin – du transport
nucléaire, je ne veux maintenant même pas parler. Ce n’est par exemple pas à examiner, que nous importons du gibier des enclos de Nouvelle-Zélande et d’Australie alors que nous avons ici le plus sûr et le meilleur gibier à un prix abordable devant la porte de la maison. Mais là, on se trouve aux frontières de la précision étrangère, finalement, on devrait réglementer ces choses. Au lieu de cela, on réglemente plus fortement d’autres choses.


TV MEDIA : Mir ist etwas Kurioses aufgefallen im Film : Warum trinkt ein Bauer im Allgäu niederösterreichisches Wieselburger-Bier ?
Moretti : Wäre ein Beweis für das, was ich grad gesagt habe, hat ber damit zu tun, dass ein deutscher Sender (ANm : Der SWR) Hauptfinanzier ist, wir aber ein uns, under anderem in der Buckligen Welt, gedreht haben. Aber es wird nicht jeder Ihr Sherlock-Holmes-Auge haben ! Ich habe jedenfalls extra bayerischen Dialekt gesprochen, um die Geschichte richtig zu verorten.

TV MEDIA : Quelque chose de curieux m’a étonné dans le film : Pourquoi un paysan de l’Allgäu boit-il une bière Wieselburger de Basse Autriche ?
Moretti : Ce serait une preuve de ce que j’ai justement dit, a à faire avec le fait que le financier principal est un émetteur allemand (Note : SWR) mais nous avons, entre autres, tourné dans le « Monde Bossu » . Mais chacun n’aura pas votre œil de Sherlock-Holmes. J’ai en tout cas parlé en plus un dialecte bavarois, pour situer correctement l’histoire.

TV MEDIA : In einer anderen Szene schaut Ihrer Tochter im Fernsehen “zufällig” einem Film mit Ihren Bruder Gregor Bloéb. Wenn ist denn dieser Insider-Gag eingefallen ?
Moretti : Wahrscheinlich dem Wolfgang Murnberger (Anm : der Regisseur), der uns ja beide kennt.

TV MEDIA : Dans une autre scène, votre fille regarde "comme par hasard" un film à la télévision avec votre frère Gregor Bloéb. Comment ce gag est-il arrivé ?
Moretti : Probablement de Wolfgang Murnberger (Note : le metteur en scène) qui nous connaît tous les deux.

TV MEDIA : Wie oft treffen sich die Familien Bloéb-Proll und Moretti ? Wie innig ist das Verhältnis ?
Moreti : Sehr innig, und es ist wirklich nicht nur ein örtliches Nahverhältnis (Anm : Auch Bloéb und seine Ehefrau Nina Proll haben im Tiroler Oberland ein Refugium)

TV MEDIA : Les familles Bloéb-Proll et Moretti se rencontrent-elles souvent ? Combien intime le rapport est-il ?
Moretti : Très intime, et ce n’est vraiment pas seulement un rapport de proximité locale (Note : Gregor Bloéb et sa femme, Nina Proll ont aussi un refuge dans le haut-pays tyrolien)

TV MEDIA : Ihr Ex-Rex-Serienpartner Karl Markovics hatte im Oscar-Film Die Fälscher die Hauptrolle und zuletzt mit Liam Neeson gedreht Christoph Waltz, Ihr Polizei-partner in Das jüngste Gericht, spielt seit Inglorious Basterds in der Hollywood-A-Liga. Mit welchen Gefühlen verfolgen Sie die internationalen Karrieren der beiden ? ihr letzte große Kinoarbeit Jud Süß war ja
nicht unbedingt ein Hit….
Moretti : Wie der Christoph schon gesagt hat : Man kann so was nie planen, sondern nur die Gelegenheiten und Chancen nützen – zum richtigen Zeitpunkt, wenn sie kommen. Jud Süß war kein international geplanter Film, aber es war ein sehr wichtiger und besonderer Film, dessen Ästhetik die Grenzen teils bewusst überschritten hat. Für mich persönlich war er ein großer Erfolg.

TV MEDIA : Votre ex-partenaire de la série Rex Karl Markovics a eu le rôle principal dans le film oscarisé « Le faussaire » et a tourné dernièrement avec Liam Neeson. Votre partenaire policier dans ‘Das jüngste Gericht » Christoph Waltz joue depuis
Inglorious Basterds dans la Ligue A d’Hollywood. Avec quel sentiment suivez-vous la carrière internationale des deux ? Votre dernier grand travail cinématographique Jud Süß n’a pas vraiment été un succès..

Moretti : Comme Christoph l’a déjà dit : On ne peut jamais programmer quelque chose comme cela, mais seulement tirer parti des occasions et des chances – au bon oment – quand elles se présentent. Jud Süß n’était pas un film prévu pour l’international,
mais c’était un film très important et particulier, dont l’esthétique a en partie dépassé les frontières. Pour moi, personnellement, c’était un grand succès.


TV MEDIA : Sie sind im Februar zum dritten Mal Vater geworden. Wie sieht”s mit aktuellen Projekten aus – und wie weit nehmen Sie Rücksicht auf die neue Familiensituation ?
Moretti : In Frühjahr drehe ich mit Regisseur Lars becker Die Geisterfahrer, danach mit Matti Geschonneck in Amsterdam einen weiteren TV-Film. Zudem stehen zwei Kinoprojekte an, die sich aber gerade munter dahinverzögern. Der Sommer gehört jedenfalls der Familie.

TV MEDIA : Vous êtes devenu père pour la 3e fois en février. Comment voyez-vous cela avec les projets actuels et dans quelle mesure prenez-vous en considération la nouvelle situation familiale ?
Moretti : Au printemps, je tourne avec le metteur en scène Lars Becker ‘Die Geisterfahrer », ensuite avec Matti Geschonneck un autre téléfilm à Amsterdam. En outre, deux projets cinématographiques suivent, mais qui sont allègrement retardés.
L’été appartient dans tous les cas à la famille.


Thomas Egenbauer
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