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TROILUS ET CRESSIDA
(Pièce de William Shakespeare)
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Un résumé sur "Wikipedia" (disponible en plusieurs langues)
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DER TEXT / LE TEXTE
TROILUS UND CRESSIDA
Erste Link :
Troilus: Bald ist sein Hoffen ertränkt. Erwidere ich die vielen Fragen, tief ersäuft es liegt. Ich sag dir, ich bin wahnsinnig nach Cressidas Liebe,
du antwortest, sie ist schön. Gießt mir in das offene Geschwür des Herzens. Ihr Haar, Gesicht, Wange, Gang und Stimme.
Besprichst in deiner Predigt, oh diese ihre Hand. Womit verglichen, alle Weiße wie Tinte sind, die eigene Schande schreibend,
gegen deren sanften Griff Schwanflaumen rau ist. Und ein Hauch von Berührung grob wie des Pflügers Faust.
Das sagst du mir und du sprichst wahr, wenn ich dir sage, ich liebe sie.
Doch Reden, so, statt Öl und Balsam legst du in jeden Schnitt, den mir die Liebe gab, das Messer, das ihn machte.
Onkel Pandarus: Ich sag nicht mehr als Wahrheit.
Troilus: (wütend) Du sagst nicht mal so viel?..
TROILUS ET CRESSIDA
Premier lien
Troilus : Son espoir est bientôt noyé. Je rétorque aux nombreuses questions, combien profondément il est plongé.
Je te dis que je suis fou d?amour pour Cressida, tu réponds, elle est belle. Tu verses dans la plaie ouverte de mon c?ur,
sa chevelure, son visage, ses joues, son port et sa voix. Tu parles dans ton sermon de sa main,
auprès de laquelle toutes les blancheurs sont de l?encre qui trahit elle-même sa noirceur, auprès de la douceur de son toucher,
le duvet du cygne est rude. Et un souffle du contact grossier comme le poing du laboureur. Tu me dis cela et tu parles vrai,
quand je te dis que je l?aime. Pourtant en parlant ainsi, au lieu d?huile et de baume, tu plonges dans chaque blessure
que m?a donnée l?amour, le couteau qui les a faites.
Oncle Pandarus : Je ne dis que la vérité
Troilus (en colère) : Tu ne m?en dis pas assez
Zweiter Link
Troilus: (hält sich die Ohren zu, da lautes Geräusch) Still, rauhe Töne, still, unholder Klang! . Narren auf beiden Seiten. Helena muss ja schön sein,
wenn ihr mit eurem Blut sie täglich so bemalt. Für diesen Grund kann ich nicht kämpfen. Der Anlass ist zu dürftig für mein Schwert.
Doch Pandarus.. Götter, oh wie quält ihr mich? Nur über Pandarus komme ich zu Cressida. Und wie er launisch ist, umworbener Werber,
so eigensinnig keusch ist sie bei jedem Antrag. Sag mir Apoll, bei deiner Liebe zu Daphne, wer Cressida, wer Pandar ist, wer wir!
Ihr Bett ist Indien, dort liegt sie, eine Perle. Zwischen unserem Ilium und wo sie wohnt, das sei genannt, wie wild wandernde See.
Wir selbst, der Kaufmann, der Segler Pandar unsere zweifelnde Hoffnung, Geleit und Kahn
Troilus (se bouche les oreilles, beaucoup de bruit autour) Silence, odieuses clameurs, silence, rudes sons !.
Fous des deux côtés. Hélène doit être belle, puisque vous la fardez tous les jours de votre sang.
Je ne puis combattre pour cette raison. Le sujet est trop insuffisant pour mon épée. Pourtant, Pandarus?
Dieux, pourquoi me tourmentez-vous ? Je ne puis arriver à Cressida que par Pandarus. Et comme il change souvent d?humeur,
il est plus difficile de lui demander à la courtiser, qu?elle est aussi obstinée dans sa vertu contre toute sollicitation.
Dis-moi, Apollon, au nom de ton amour pour Daphné, qui est Cressida, qui est Pandar, qui je suis.
Son lit est l?Inde, là, elle y repose, une perle. Entre notre Ilium et sa demeure, on peut dire qu?il y a la mer se déplaçant sauvagement.
Nous-mêmes le marchand, le plaisancier Pandar, notre douteuse espérance, notre sauf-conduit et notre barque.
Dritter link:
Cressida: Mylord
Troilus: Oh Cressida, wie oft hab ich mich so gewünscht.
Cressida: Ah! Gewünscht! Die Götter gewähren ..(ganz sanft) Mylord
Troilus: Was sollen sie gewähren? (Cressida wirft den Kopf auf die Seite) Was macht dies reizende Stocken.
Was für eine allzu winzige Trübung erspäht meine süße Lady in der Quelle unserer Liebe.
Cressida: Mehr Trübungen als Wasser wenn meine Ängste Augen haben.
Troilus: Ängste ?..machen Teufel aus Cherubim, sie sehen nie richtig.
Cressida: Blinde Angst, die sehende Vernunft leitet fast sicherer Fuß als blinde Vernunft den Fehltritt ohne Angst.
Auch Angst vor dem Schlimmsten auch aufzuschließen.
Troilus: Ach meine Lady, du musst keine Angst befürchten. In Amors ganzem Festspiel tritt kein Ungeheuer auf.
Cressida: Und auch sonst nichts Ungeheueres?
Troilus: Nichts als unsere Wagnisse. Wenn wir schwören wir weinen Meere, leben im Feuer, fressen Felsen, zähmen Tiger.
Glauben es sei schwerer, für unsere Dame Auferlegung genug auszudenken, als für uns jede auferlegte Schwierigkeit zu bestehen.
Das ist die Ungeheuerlichkeit in der Liebe Lady. Dass der Wille unendlich ist und die Ausführung begrenzt.
Dass das Verlangen maßlos ist und die Tat ein Sklave der Beschränkung.
Cressida: Man sagt, alle Liebhaber schwören mehr Einsatz als sie fähig sind und halten doch eine Fähigkeit zurück,
die sie nie einsetzen. Versprechen mehr als die Vollkommenheit von zehn und erfüllen weniger als den zehnten Teil von einem.
Wie mit der Stimme von Löwen und das Verhalten von Hasen. Sind sie nicht Ungeheuer?
Troilus: Gibt es solche? Solche sind wir nicht. Lobt uns wie wir schmecken. Lasst uns gelten wie wir uns erweisen.
Unser Kopf soll bloß bleiben bis Auszeichnung ihn bedeckt. Wenig Worte auf Treu und Glauben. Troilus wird so sein zu Cressida,
das was Missgunst, schlimmstes Reden, kein Spott ist auf seine Treue. Und was Treue treuestes sagen kann, nichts treuer als Troilus.
Cressida: Wollt ihr eintreten Mylord?
Onkel Pandarus: Was? Immer noch rot werden? Seid ihr mit Reden noch nicht fertig?
Cressida: Gut Onkel, was für Dummheit ich begehe, widme ich euch.
Onkel Pandarus: Ich danke euch dafür. (Tätschelt Troilus die Wange) Wenn Mylord von dir einen Buben bekommt, so soll er mir gehören.
Seid Mylord treu. Wird er abtrünnig, schimpft mich dafür.
Troilus: Ihr kennt nun eure Bürden. Eures Onkels Wort und mein festes Versprechen.
Onkel Pandarus: Nein, ich gebe Ihnen mein Wort auch für sie. Unsere Verwandtschaft, wenn die auch lange brauchen bei der Werbung,
sie sind beständig. Einmal gewonnen, die sind Kletten kann ich euch sagen, die bleiben kleben, wo man sie hin wirft.
Cressida: Kühnheit, kommt zu mir jetzt und bringt ihr Herz. Prinz Troilus ich habe euch Nacht und Tag lieb seit viel erschöpften Monaten. Troisième lien :
Troisième Lien :
Cressida : Mylord
Troilus Oh, Cressida, combien l?ai-je souvent souhaité
Cressida : Ah, souhaité ? Les dieux le veuillent ! (tout doucement) Mylord
Troilus : Que doivent-ils vouloir ? (Cressida incline la tête vers le côté) Que signifie cette charmante interruption ?
Quel trouble minuscule ma douce Dame aperçoit-elle dans la source de notre amour ?
Cressida : Plus de troubles que d?eau si ma crainte a des yeux
Troilus : La crainte fait d?un chérubin un démon, elle ne voit jamais correctement
Cressida : La crainte aveugle, la raison clairvoyante la conduit d?un pas presque plus sûr que la raison aveugle qui sans crainte,
trébuche. La peur du pire peut aussi nous en préserver
Troilus : Oh, ma Dame, tu ne dois craindre aucune peur. Dans tout le festival de l?amour, on ne rencontre aucun monstre.
Cressida : Et autrement rien de monstrueux ?
Troilus : Rien d?autre que nos entreprises risquées. Si nous jurons de verser des torrents de larmes, de vivre au milieu des flammes,
de dévorer des rochers, d?apprivoiser des tigres. On croit qu?il est plus difficile, pour notre dame, d?imaginer des épreuves imposées,
que pour nous de triompher de chaque difficulté. C?est ce qui est monstrueux dans l?amour, Madame.
C?est que la volonté est infinie et limite l'exécution. C?est que la demande est démesurée et l'action une esclave de la restriction.
Cressida : On dit que les amants jurent d?accomplir plus de choses qu?ils n?en sont capables et tiennent pourtant un pouvoir en réserve,
qu?ils n?utilisent jamais. Ils promettent plus que la perfection de dix et accomplissent moins que la dixième partie de l?un.
Ceux qui ont la voix des lions et la lâcheté des lièvres ne sont-ils pas des monstres ?
Troilus : Y-en-a-t-il de tels ? Nous ne sommes pas ainsi. Louez nous comme nous goûtons. Acceptez nous comme nous nous révélons.
Notre tête devra rester nue jusqu?à la distinction. Quelques mots sur la fidélité et la foi. Troilus sera ainsi pour Cressida,
c?est l?envie, les plus mauvais discours, aucune moquerie sur sa fidélité. Et ce que la fidélité la plus fidèle peut dire,
rien ne sera plus fidèle que Troilus.
Cressida : Voulez vous entrer, Mylord
Oncle Pandarus : Quoi, vous rougissez encore ? Vous n?en avez donc pas assez de discuter ?
Cressida : Mon bon oncle, je vous consacre les folies que je fais
Oncle Pandarus : Je vous remercie pour cela (il tapote la joue de Troilus) Si Mylord a un fils de toi, il m?appartiendra.
Soyez fidèle à Mylord. S?il vous délaisse, grondez moi pour cela.
Troilus : Vous connaissez maintenant vos charges. Les mots de votre oncle et ma promesse ferme.
Oncle Pandarus : Non, je vous donne aussi ma parole pour elle. Notre parenté, si elle a eu longtemps besoin de publicité, est constante.
Une fois gagnées, ce sont des sangsues, je peux vous le dire, elles restent collées où on les jette.
Cressida : La hardiesse commence à me venir et me rend le courage. Prince Troilus, je vous ai aimé nuit et jour depuis de bien longs mois.
Vierter link:
[Er küßt sie.
Onkel Pandarus: Reizend?.wirklich
Cressida: Mylord ich flehe euch an, bitte verzeiht mir euch mit so einem Kuss zu erwecken. Oh Himmel, was habe ich getan? (steht auf) Für dieses Mal will ich Abschied nehmen Mylord.
Troilus: (steht auf) Nehmt Abschied, süße Cressida
Onkel Pandarus: Abschied, ja, wenn ihr Abschied nehmt, ist Morgen?.. früh
Cressida: Bitte gebt euch zufrieden
Troilus: -Aber Mylady, was beleidigt euch?
Cressida: meine eigene Gesellschaft
Troilus: Ihr könnt vor euch nicht fliehen.
Cressida: Lasst es mich versuchen Zwar eine Art von meinem Selbst bleibt hier. Doch ein Unartiges, das sich selbst verlässt.
Als deine Dumme. Ich wollte fort sein, wo ist mein Kopf? Ich weiß nicht, was ich denke?
Troilus: Wohl wissend was sie reden. Sie so klug reden.
Cressida: Mag sein. Ich zeige nichts als Liebe und rundum freies Verständnis, um zu ahnen was ihr denkt. Doch ihr seid klug,
viel mehr ihr liebt nicht. Denn Klug sein und Lieben ist über Menschen Macht, das Göttern nur geschieht.
Troilus: Oh glaubte ich, das gibt es bei einer Frau. Wie gibt es, dass es mir bei euch scheinen will,
zu nähren auf ewig die Lampe und Flammen ihrer Liebe, zu halten ihre Treue stark und jung.
Die äußere Schönheit überlebend durch ein Herz, das schneller neu wird, als das Blut verfällt.
Oder könnte der Glaube mich nur überzeugen, dass meine Lauterkeit und Treue zu euch begegnet
würde durch das gleiche Maß so auserlesener Reinheit der Liebe. Wie aufgerichtet wäre ich dann.
Hab Acht, ich bin so treu, wie treue Schlichtheit und schlichter als die Kinderzeit der Treue.
Cressida: Darin führe ich Krieg mit euch.
Troilus: Oh edles Gefecht. Wenn Recht mit Recht kämpft um das meiste Recht.
Verliebte treue Schäfer sollen in der Zukunftswelt bei Troilus Treue schwören.
Wenn ihren Verse voller Beteuerung Eis und großem Gleichnis die Bilder ausgehen.
Treue der Wiederholung satt ist. So treu wie Gold, wie Ebbe und Flut dem Mond,
wie Sonne dem Tag, der Täuberich der Taube das Eisen dem Magnet, die Erde dem Himmel,
dann, nach all den Vergleichungen der Treue, vom Klassiker der Treue,
als klassisches Zitat soll Treu wie Troilus das Gedicht bekrönen und Heiligen Lied
Cressida: Ihr sollt Prophet sein. Bin ich hier falsch und weil ein Haar von Treue,
wenn Zeit sich halb schon vergessen hat und Wassertropfen weg gewaschen haben Troilus Steine
und achtlos vergessen steht die Frage, mächtige Staaten, spurlos zermahlen in Staub und Licht
und noch dazu die Erinnerung von falsch zu falsch, bei Mädchen falsch in Liebe ?
mein Falsch sei Schmäh hat man gesagt so falsch wie Luft, wie Wasser, Wind oder wie Sand,
wie Fuchs zum Lamm, wie Wolf zum jungen Kalb, wie Panther zur Hirschkuh, Stiefmutter zum Sohn.
Ja sage man, als Stich ins Herz der Falschheit. So falsch wie Cressida.
Onkel Pandarus: Dann los?.
Quatrième lien :
(Il l?embrasse)
Oncle Pandarus : Charmant.. Vraiment
Cressida : Mylord, je vous implore de me pardonner, de vous avoir éveillé avec un tel baiser.
Oh, ciel, qu?ai-je fait (elle se lève) Pour cette fois, je veux prendre congé, Mylord.
Troilus (se lève) : Prendre congé, ma douce Cressida
Oncle Pandarus ; Congé, oui, si vous prenez congé, c?est demain.. matin
Cressida : Je vous en prie, permettez-moi
Troilus : Mais Milady, qu?est-ce qui vous importune ?
Cressida : Ma propre compagnie
Troilus : Vous ne pouvez pas vous fuir vous-même
Cressida : Laissez-moi essayer. Certes, une partie de moi-même reste ici.
Mais une fâcheuse, qui s?abandonne elle-même. Comme ta stupide. Je voudrais m?en aller,
où est ma tête ? Je ne sais plus ce que je pense
Troilus : Vous savez de quoi vous parlez. Vous parlez si sagement
Cressida : Peut-être. Je ne montre rien comme l'amour et la compréhension parfaitement libre
pour pressentir ce que vous pensez. Mais vous faites preuve de bon sens, d'autant plus que vous n'aimez pas.
Car être sage et aimer surpasse le pouvoir des hommes. Seuls les Dieux le peuvent.
Troilus : Oh, je croyais, qu?il y a cela chez une femme. Comme il y a, comme il me semble chez vous,
la volonté de nourrir éternellement la lampe et la flamme de votre amour, pour garder votre fidélité forte et jeune.
La beauté extérieure survit au travers d?une âme qui se renouvelle plus rapidement que le sang ne s?appauvrit.
Ou si je pouvais être convaincu que mon dévouement et ma fidélité pour vous rencontreraient dans la même mesure
la pureté exquise de l?amour. Que je serais alors élevé au dessus de moi-même.
Mais hélas, je suis aussi fidèle que la simplicité fidèle et aussi simple que l?enfance de la fidélité.
Cressida : Pour cela, je lutterai avec vous.
Troilus : Oh, le noble combat. Si le droit à juste titre lutte autour du plus grand droit.
Les fidèles bergers amoureux devront, dans un monde futur, jurer fidélité à Troilus.
Et quand leurs vers pleins de protestations, de serments et de grandes comparaisons,
la répétition sera rassasiée. Aussi fidèle que l?or, comme le flux et le reflux à la lune,
la pigeonne au pigeon, le fer à l?aimant, la terre au ciel, alors, après toutes les comparaisons de la fidélité,
du classique de la fidélité, comme dans la citation classique, Troilus devra être couronné comme la fidélité
dans les poèmes et les chants sacrés.
Cressida : Puissez-vous être prophète. Suis-je ici fausse et m?éloigne d?un cheveu de la fidélité,
quand le temps se sera à demi oublié et que les gouttes de pluie auront usé les murs de Troie et un oubli inattentif,
reste la question des Etats puissants, écrasés sans traces dans la poussière du néant, il y aura encore là-dessus le souvenir d?infidélité
en infidélité, chez les femmes infidèles en amour, ma perfidie serait insulte, on a dit ainsi faux comme l?air,
comme l?eau, le vent ou comme le sable, comme le renard à l?agneau, le loup au jeune veau, la panthère à la biche,
la belle-mère au fils. Oui ..comme la piqûre au c?ur de la fausseté. Aussi mauvaise que Cressida
Oncle Pandarus : Alors, allons..
Fünfter link:
Troilus: (Nach innigem Küssen und Umarmen) Liebste. Bemüht euch nicht, der Morgen ist kalt.
Cressida: Dann süßer Mylord rufe ich meinen Onkel herunter. Er soll das Tor aufriegeln.
Troilus: Bemüh dich nicht. Zu Bett. Zuu Beeett ? der Schlaf begräbt die hübschen Augen und legt so sanft
in Fesseln deine Sinne wie Kinder. Frei von allen Sorgen.
Cressida: Guten Morgen dann..
Troilus: Ich bitte dich jetzt ? zu Bett. (Beleidigt zieht sie davon)
Cressida: Seid ihr mein schon müde? (Er läuft ihr nach)
Troilus: Oh, sieh dann. Hätte mich der rege Tag geweckt von Lerchen, aufgeschreckt die frechen Krähen
und hüllt die Träume der Nacht noch länger unsere Freuden. Ich wollte nicht von dir schieden .
Cressida: Die Nacht war zu kurz
Troilus: Verflucht die Hexe. Bösewichtern bleibt sie lange wie die Hölle.
Doch fliegt vor dem Griff der Liebe rascher flüchtig als Gedanken.
??Ihr werdet euch erkälten und mich verwünschen.
(Cressida öffnet ihr Decke)
Cressida: Bitte bleibt
Cinquième lien :
Troilus (après étreinte et baisers chaleureux) : Ma chérie. Ne vous tourmentez pas, la matinée est froide.
Cressida : Alors, mon doux Mylord, j?appelle mon oncle en bas. Il doit déverrouiller la porte.
Troilus : Ne te dérange pas. Au lit, Au liit ? que le sommeil ferme les jolis yeux et enferme tes sens
aussi doucement que chez les enfants. Libre de tous soucis.
Cressida : Bonjour, alors
Troilus : Je t?en prie ? au lit (elle s?éloigne d?un air offensé)
Cressida : Serais-tu déjà fatigué de moi (il court vers elle)
Troilus : Oh, vois alors. si les alouettes n?avaient éveillé le jour actif qui effraie les corneilles insolentes
et enveloppe encore plus longtemps notre plaisir dans les rêves de la nuit, je ne voudrais pas me séparer de toi
Cressida : La nuit était trop courte.
Troilus : Maudite soit la sorcière. Les méchants restent près d?elle aussi longtemps que l?enfer.
Pourtant elle fuit les embrassements de l?amour plus rapidement que les pensées.
...Vous allez prendre froid et me maudire
(Cressida ouvre sa couverture)
Cressida : S?il te plaît, reste
Sechster link:
Troilus: Kein Gegenmittel (Cressida lacht und weint)
Cressida: Die traurige Cressida bei den komischen Griechen? Wann sehen wir uns wieder?
Troilus: Hör mich mein Liebes. Sei du nur treu im Herzen
Cressida: Ich treu? Wie das? Ein schmählicher Verdacht.
Troilus: Nein, nein wir müssen freundlich sein zum Vorwurf, denn er nimmt von uns Abschied.
Ich sage nicht, sei du treu, aus Angst um dich. Denn selbst dem Tod werfe ich den Handschuh hin,
dass da kein Makel ist in deinem Herzen. Sei du treu sage ich nur, um einzuleiten mein folgendes Versprechen.
Sei du treu und ich werde dich sehen!!
Cressida: Ihr seid ausgesetzt Mylord Gefahren, so endlos wie bedrohlich. Aber ich bleibe treu!
Troilus: Und ich werde Freund mit der Gefahr. ??.Tragt dieses Band.
Cressida: Und ihr, den Handschuh?..Wann sehen wir uns wieder?
Troilus: Ich will die griechischen Posten bestechen, dir nächtlichen Besuch zu machen. Aber sei treu!
Cressida: Oh Himmel sei treu, schon wieder
Troilus: Höre warum ich sage die griechischen Jünglinge sind voller Begabung. Sehr fertig in der Liebe,
reich an Naturtalent und Überquellen von Künsten und Übung. Wie Neuheit reizen mag und äußere Gaben,
ach eine Art göttliche Eifersucht. Ich bitte euch, nennt das tugendhafte Sünde, macht mich besorgt.
Cressida: Oh Himmel, ihr liebt mich nicht.
Troilus: Dann sterbe ich als Verbrecher. Damit bezweifle ich nicht deine Treue so stark als meinen Wert.
Ich kann nicht singen, noch springen wie ein Tänzer, gerne zu sprechen. Kluge Spiele spielen, alles schöne Künste,
worin die Griechen geschickt und schnell sind. Aber ich weiß, in jeder dieser Grazien lauert ein listiger und
stummberedter Teufel, der höchst gewandt versucht .. doch lasst euch nicht versuchen.
Cressida: Glaubt ihr ich werde?
Troilus: Nein, doch manches wird getan, was wir nicht wollen. Und manchmal sind wir Teufel zu uns selber
und wenn wir die Schwachheit unserer Kräfte versuchen, vertrauend auf unsere wechselhafte Stärke.
Aus dem Hintergrund schreit jemand) Kommt, küsst und lasst uns scheiden.
Äneas: (aus dem Hintergrund: Ruhe, Troilus
Troilus: Lieber Bruder komm nur her. Und bringt Paris und den Griechen mit. (Er küsst Cressida, sie stößt ihn weg)
Cressida: Mylord. Werdet ihr treu sein?
Troilus: Wer, ich? Das ist mein Laster, ah mein Fehler. Bangt nicht um meine Treue. Mein Spruch heißt schlicht:
Einfalt und Treue ? mehr Klugheit habe ich nicht.
Sixième lien :
Troilus : Aucun remède (Cressida rit et pleure)
Cressida : La triste Cressida chez les Grecs joyeux ? Quand nous reverrons-nous ?
Troilus : Ecoute, ma chérie. Reste seulement fidèle dans ton coeur
Cressida : Moi fidèle ? Comment cela ? Une mauvaise pensée.
Troilus : Non, non, nous devons prendre les reproches aimablement, car vient le moment de notre séparation.
Je ne dis pas, sois fidèle par crainte que tu ne le sois pas. Car je jetterai mon gant à la mort elle-même,
qu?il n?y a aucune tache dans ton c?ur. Je dis seulement, sois fidèle, pour déclencher ma promesse comme suit :
Sois fidèle et je te verrai.
Cressida : Mylord, vous serez exposé à des dangers aussi nombreux qu?infinis. Mais je reste fidèle.
Troilus : Et je me ferai un ami du danger ?.Prends ce ruban
Cressida : Et toi, ce gant.. Quand nous reverrons-nous ?
Troilus : Je corromprai les sentinelles grecques pour te rendre visite la nuit. Mais sois fidèle.
Cressida : Oh, ciel, sois fidèle, encore !
Troilus : Ecoute pourquoi je dis cela, les jeunes grecs sont pleins de talents.
Très prêts à l?amour, riches en talents naturels et débordant d?arts et d?exercices.
Comme la nouveauté et les talents extérieurs peuvent attirer, hélas, une sorte de jalousie divine.
Je vous en prie, cela s?appelle un péché vertueux, je m?inquiète.
Cressida : Oh ciel, vous ne m?aimez pas.
Troilus : Alors que je meure comme criminel. Avec cela, je doute moins fort de ta fidélité que de ma valeur.
Je ne sais pas chanter, ni sauter comme un danseur, bien parler, jouer à des jeux d?adresse,
tous ces beaux arts pour lesquels les Grecs sont adroits et rapides.
Mais je sais que dans chacune de ces grâces se cache un démon malin
et plein d?éloquence qui tente avec un art extrême, pourtant ne vous laissez pas tenter.
Cressida : Croyez-vous que je le serai ?
Troilus : Non, pourtant, nous faisons parfois ce que nous ne voulons pas. Et parfois, nous sommes nos propres démons
et si nous tentons la fragilité de nos forces, en faisant confiance à notre puissance variable
(du fond, quelqu?un crie : Viens, embrasse-la et séparez-vous)
Aneas (Du fond) : Du calme, Troilus
Troilus : Cher frère, viens seulement ici. Et amène Paris et le Grec avec toi
(il embrasse Cressida, elle le repousse)
Cressida : Mylord, serez-vous fidèle ?
Troilus : Qui, moi ? C?est mon vice, ah, mon défaut. Ne crains rien de ma fidélité.
Ma devise est simple : Simplicité et fidélité, je n?ai pas plus de sagesse.
Siebter link:
Troilus: ??geheiligt sind. Wenn Heiligkeit die Lust der Götter ist, wenn Einheit in sich selbst unteilbar ist,
das ist nicht sie. Oh Wahnsinn des Verstandes, der Gründe selbst für und gegen sich selbst.
Sie war gemacht, wo sich Vernunft widersprechen ohne Verrücktheit.
Und Ihren Verlust, Vernunft annehmend ohne Widerspruch. Das ist ? und ist nichts, Cressida.
Beispiel oh Beispiel, stark wie Blut aus Borken, Cressida ist mein. Gebunden durch ein Band des Himmels.
Beispiel oh Beispiel stark wie der Himmel selbst. Das Band des Himmels klebt, ging auf und löste sich.
Mit einem anderen Knoten, den fünf Finger knüpften schlingt jetzt die Trümmer ihrer Treue. Abfälle ihrer Liebe.
Die Fetzen, Bissen, Borken, fetzige Reste ihrer abgenagten Treue gehen an Diomed.
Ulysses: Kann denn der Troilus halb gepackt sein von dem, was seine Leidenschaft hier ausdrückt?
Troilus: Ja (er steht auf) Grieche! Und das soll weit verkündet werden in einer Schrift,
so rot wie Mars sein Herz entflammt für Venus. Nie liebte ein junger Mann mit einer Seele so ewig und so fest.
(Er zieht sein Schwert) Hört Grieche. So sehr wie ich Cressida liebe, so sehr hasse ich ihren Diomed.
(Der Grieche lacht) Das Band ist meines, das er an seinem Helm trägt. Wäre es ein Helm, von Vulkans Kunst gefertigt,
mein Schwert bisse hinein. Die schlimme Wasserhose, die Seeleute den Hurricano nennen, gezwängt zur Masse von der
Sonnen Allmacht betäubt, nicht mit mehr Lärm das Ohr Neptuns bei ihrem Sturz als mein gereiztes Schwert, fallend auf Diomed
Thersites: Er wird ihn kitzeln für seine Fleischeslust. Septième lien :
Troilus : Ils sont sacrés. Si ces actes sacrés sont le plaisir des Dieux, si l?unité est indivisible en elle-même,
ce n?est pas elle. Oh, folie des raisonnements, la raison même pour et contre soi-même.
Elle était faite où la raison se contredit sans folie. Et votre perte, sagesse acceptée sans opposition.
C?est .. et ce n?est pas Cressida. Par exemple, oh par exemple, forte comme le sang des écorces, Cressida est à moi.
Liée par un ruban du ciel. Par exemple, oh, par exemple, forte comme le ciel lui-même. Le ruban du ciel colle, s?ouvre
et se détache. Avec un autre noeud, les cinq doigts enlacent maintenant les ruines de sa fidélité.
Les fragments de son amour, les bribes, les morceaux, les écorces, les rebuts graisseux de sa fidélité rongée vont à Diomède.
Ulysse : Troilus peut-il éprouver la moitié des sentiments qu?exprime ici sa passion ?
Troilus : Oui, Grec (Il se lève) Et cela devra être divulgué en caractères aussi rouges que le c?ur de Mars enflammé pour Vénus.
Jamais un jeune homme n?aima d?une âme aussi constante et aussi fidèle (Il tire son épée) Ecoute, Grec. Autant j?aime Cressida,
autant, je hais votre Diomède (le Grec rit). Le ruban, qu?il porte à son casque, est à moi.
Serait-ce un casque, créé par l?art de Vulcain, mon épée saura l?entamer. Et le mauvais ouragan, que les marins appellent trombe,
condensé en une masse par le tout puissant soleil, n?étourdit pas l?oreille de Neptune d?un bruit plus fort que mon épée irritée
tombant sur Diomède
Thersites : Il le chatouillera pour sa paillardise.
Achter link:
Onkel Pandarus: Und.. ..ob das eine überhaupt das andere ? ich werde euch verlassen. Dieser Tag (hustet in sein Tuch)
ich habe Ausfluss an den Augen auch noch. Und so ein Weh in den Gliedern ah als wäre ich verhext und ich nicht weiß,
was davon zu halten ist. Was sagt sie da?
Troilus (tief enttäuscht): Nur Worte (zerreißt den Brief) Worte?.Worte. Kein Stück vom Herzen.
Die Wirklichkeit geht einen anderen Gang. (Er wirft die Zettel in das Feuer)
Geh-..Wind zum Wind?Dort dreht und wechselt beide. Sie macht mit falschen Worten meine Liebe satt
und nährt die andere mit ihrer Tat.
Huitième lien :
Oncle Pandarus : Et? Un jour ou l?autre, je vous quitterai. Ce jour (il tousse dans sa manche)
j?ai aussi encore cette humeur dans les yeux. Et une telle douleur dans les membres.
Ah, comme si j?étais ensorcelé et je ne sais pas de qui je tiens cela. Que dit-elle là ?
Troilus : (profondément déçu) Seulement des mots (il déchire la lettre)
Des mots, des mots, rien qui ne vienne du c?ur. La réalité en va autrement (il jette les morceaux dans le feu)
Allez, vent, avec le vent, changez et tournez ensemble. Elle rassasie mon amour avec des mots perfides
et nourrit l?autre avec ses actions.
THE ENGLISH TEXT :
Link 1
TROILUS
When I do tell thee there my hopes lie drown'd,
Reply not in how many fathoms deep
They lie indrench'd. I tell thee I am mad
In Cressid's love. Thou answer'st 'She is fair'-
Pourest in the open ulcer of my heart-
Her eyes, her hair, her cheek, her gait, her voice,
Handlest in thy discourse. O, that her hand,
In whose comparison all whites are ink
Writing their own reproach; to whose soft seizure
The cygnet's down is harsh, and spirit of sense
Hard as the palm of ploughman! This thou tell'st me,
As true thou tell'st me, when I say I love her;
But, saying thus, instead of oil and balm,
Thou lay'st in every gash that love hath given me
The knife that made it.
PANDARUS. I speak no more than truth.
TROILUS. Thou dost not speak so much.
Link 2
TROILUS.
Peace, you ungracious clamours! Peace, rude sounds!
Fools on both sides! Helen must needs be fair,
When with your blood you daily paint her thus.
I cannot fight upon this argument;
It is too starv'd a subject for my sword.
But Pandarus-O gods, how do you plague me!
I cannot come to Cressid but by Pandar;
And he's as tetchy to be woo'd to woo
As she is stubborn-chaste against all suit.
Tell me, Apollo, for thy Daphne's love,
What Cressid is, what Pandar, and what we?
Her bed is India; there she lies, a pearl;
Between our Ilium and where she resides
Let it be call'd the wild and wand'ring flood;
Ourself the merchant, and this sailing Pandar
Our doubtful hope, our convoy, and our bark.
LINK 3
TROILUS. O Cressid, how often have I wish'd me thus!
CRESSIDA. Wish'd, my lord! The gods grant-O my lord!
TROILUS. What should they grant? What makes this pretty abruption?
What too curious dreg espies my sweet lady in the fountain of our love?
CRESSIDA. More dregs than water, if my fears have eyes.
TROILUS. Fears make devils of cherubims; they never see truly.
CRESSIDA. Blind fear, that seeing reason leads, finds safer footing than blind reason stumbling without fear. To fear the worst oft cures the worse.
TROILUS. O, let my lady apprehend no fear! In all Cupid's pageant there is presented no monster.
CRESSIDA. Nor nothing monstrous neither?
TROILUS. : Nothing, but our undertakings when we vow to weep seas, live in fire, eat rocks, tame tigers; thinking it harder for our mistress to devise imposition enough than for us to undergo any difficulty imposed. This is the monstruosity in love, lady, that the will is infinite, and the execution confin'd; that the desire is boundless, and the act a slave to limit.
CRESSIDA. :They say all lovers swear more performance than they are able, and yet reserve an ability that they never perform; vowing more than the perfection of ten, and discharging less than the tenth part of one. They that have the voice of lions and the act of hares, are they not monsters?
TROILUS. :Are there such? Such are not we. Praise us as we are tasted, allow us as we prove; our head shall go bare till merit crown it. No perfection in reversion shall have a praise in present. We will not name desert before his birth; and, being born, his addition shall be humble. Few words to fair faith: Troilus shall be such to Cressid as what envy can say worst shall be a mock for his truth; and what truth can speak truest not truer than Troilus.
CRESSIDA. :Will you walk in, my lord?
Re-enter PANDARUS
PANDARUS :. What, blushing still? Have you not done talking yet?
CRESSIDA. Well, uncle, what folly I commit, I dedicate to you.
PANDARUS. I thank you for that; if my lord get a boy of you, you'll give him me. Be true to my lord; if he flinch, chide me for it.
TROILUS. You know now your hostages: your uncle's word and my firm faith.
PANDARUS. :Nay, I'll give my word for her too: our kindred, though they be long ere they are wooed, they are constant being won; they are burs, I can tell you; they'll stick where they are thrown.
CRESSIDA. :Boldness comes to me now and brings me heart.
Prince Troilus, I have lov'd you night and day
For many weary months.
LINK 4
(He kisses her)
PANDARUS. :Pretty, i' faith.
CRESSIDA. My lord, I do beseech you, pardon me;'Twas not my purpose thus to beg a kiss. I am asham'd. O heavens! what have I done?(she stands up) For this time will I take my leave, my lord.
TROILUS. (stands up) :Your leave, sweet Cressid!
PANDARUS. :Leave! And you take leave till to-morrow morning-
CRESSIDA :Pray you, content you.
TROILUS : hat offends you, lady?
CRESSIDA :Sir, mine own company.
TROILUS : You cannot shun yourself.
CRESSIDA :Let me go and try.
I have a kind of self resides with you;
But an unkind self, that itself will leave
To be another's fool. I would be gone.
Where is my wit? I know not what I speak.
TROILUS :Well know they what they speak that speak so wisely.
CRESSIDA : Perchance, my lord, I show more craft than love;
And fell so roundly to a large confession
To angle for your thoughts; but you are wise-
Or else you love not; for to be wise and love
Exceeds man's might; that dwells with gods above
TROILUS : O that I thought it could be in a woman-
As, if it can, I will presume in you-
To feed for aye her lamp and flames of love;
To keep her constancy in plight and youth,
Outliving beauty's outward, with a mind
That doth renew swifter than blood decays!
Or that persuasion could but thus convince me
That my integrity and truth to you
Might be affronted with the match and weight
Of such a winnowed purity in love.
How were I then uplifted! but, alas,
I am as true as truth's simplicity,
And simpler than the infancy of truth.
CRESSIDA :In that I'll war with you.
TROILUS : O virtuous fight,
When right with right wars who shall be most right!
True swains in love shall in the world to come
Approve their truth by Troilus, when their rhymes,
Full of protest, of oath, and big compare,
Want similes, truth tir'd with iteration-
As true as steel, as plantage to the moon,
As sun to day, as turtle to her mate,
As iron to adamant, as earth to th' centre-
Yet, after all comparisons of truth,
As truth's authentic author to be cited,
'As true as Troilus' shall crown up the verse
And sanctify the numbers.
CRESSIDA : Prophet may you be!
If I be false, or swerve a hair from truth,
When time is old and hath forgot itself,
When waterdrops have worn the stones of Troy,
And blind oblivion swallow'd cities up,
And mighty states characterless are grated
To dusty nothing-yet let memory
From false to false, among false maids in love,
Upbraid my falsehood when th' have said 'As false
As air, as water, wind, or sandy earth,
As fox to lamb, or wolf to heifer's calf,
Pard to the hind, or stepdame to her son'-
Yea, let them say, to stick the heart of falsehood,
'As false as Cressid.'
LINK 5 :
TROILUS. Dear, trouble not yourself; the morn is cold.
CRESSIDA. Then, sweet my lord, I'll call mine uncle down;
He shall unbolt the gates.
TROILUS. Trouble him not;
To bed, to bed! Sleep kill those pretty eyes,
And give as soft attachment to thy senses
As infants' empty of all thought!
CRESSIDA. Good morrow, then.
TROILUS. I prithee now, to bed.
CRESSIDA. Are you aweary of me?
TROILUS. O Cressida! but that the busy day,
Wak'd by the lark, hath rous'd the ribald crows,
And dreaming night will hide our joys no longer,
I would not from thee.
CRESSIDA. Night hath been too brief.
TROILUS. Beshrew the witch! with venomous wights she stays
As tediously as hell, but flies the grasps of love
With wings more momentary-swift than thought.
You will catch cold, and curse me.
CRESSIDA. Prithee tarry.
LINK 6
TROILUS. No remedy.
CRESSIDA. A woeful Cressid 'mongst the merry Greeks!
When shall we see again?
TROILUS. Hear me, my love. Be thou but true of heart-
CRESSIDA. I true! how now! What wicked deem is this?
TROILUS. Nay, we must use expostulation kindly,
For it is parting from us.
I speak not 'Be thou true' as fearing thee,
For I will throw my glove to Death himself
That there's no maculation in thy heart;
But 'Be thou true' say I to fashion in
My sequent protestation: be thou true,
And I will see thee.
CRESSIDA. O, you shall be expos'd, my lord, to dangersAs infinite as imminent! But I'll be true.
TROILUS. And I'll grow friend with danger. Wear this sleeve.
CRESSIDA. And you this glove. When shall I see you?
TROILUS. I will corrupt the Grecian sentinels
To give thee nightly visitation.
But yet be true.
CRESSIDA. O heavens! 'Be true' again!
TROILUS. Hear why I speak it, love.
The Grecian youths are full of quality;
They're loving, well compos'd with gifts of nature,
And flowing o'er with arts and exercise.
How novelties may move, and parts with person,
Alas, a kind of godly jealousy,
Which I beseech you call a virtuous sin,
Makes me afeard.
CRESSIDA. O heavens! you love me not.
TROILUS. Die I a villain, then!
In this I do not call your faith in question
So mainly as my merit. I cannot sing,
Nor heel the high lavolt, nor sweeten talk,
Nor play at subtle games-fair virtues all,
To which the Grecians are most prompt and pregnant;
But I can tell that in each grace of these
There lurks a still and dumb-discoursive devil
That tempts most cunningly. But be not tempted.
CRESSIDA. Do you think I will?
TROILUS. No.
But something may be done that we will not;
And sometimes we are devils to ourselves,
When we will tempt the frailty of our powers,
Presuming on their changeful potency.
AENEAS. [Within] Nay, good my lord!
TROILUS. Come, kiss; and let us part.
PARIS. [Within] Brother Troilus!
TROILUS. Good brother, come you hither;
And bring Paris and the Grecian with you.
CRESSIDA. My lord, will you be true?
TROILUS. Who, I? Alas, it is my vice, my fault!
Whiles others fish with craft for great opinion,
I with great truth catch mere simplicity;
Whilst some with cunning gild their copper crowns,
With truth and plainness I do wear mine bare.
LINK 7
TROILUS. :.. if vows be sanctimonies,
If sanctimony be the god's delight,
If there be rule in unity itself,
This was not she. O madness of discourse,
That cause sets up with and against itself!
Bifold authority! where reason can revolt
Without perdition, and loss assume all reason
Without revolt: this is, and is not, Cressid.
Instance, O instance! strong as Pluto's gates:
Cressid is mine, tied with the bonds of heaven.
Instance, O instance! strong as heaven itself:
The bonds of heaven are slipp'd, dissolv'd, and loos'd;
And with another knot, five-finger-tied,
The fractions of her faith, orts of her love,
The fragments, scraps, the bits, and greasy relics
Of her o'er-eaten faith, are bound to Diomed.
ULYSSES. May worthy Troilus be half-attach'd
With that which here his passion doth express?
TROILUS. Ay, Greek; and that shall be divulged well
In characters as red as Mars his heart
Inflam'd with Venus. Never did young man fancy
With so eternal and so fix'd a soul.
Hark, Greek: as much as I do Cressid love,
So much by weight hate I her Diomed.
That sleeve is mine that he'll bear on his helm;
Were it a casque compos'd by Vulcan's skill
My sword should bite it. Not the dreadful spout
Which shipmen do the hurricano call,
Constring'd in mass by the almighty sun,
Shall dizzy with more clamour Neptune's ear
In his descent than shall my prompted sword
Falling on Diomed.
THERSITES. He'll tickle it for his concupy.
LINK 8
PANDARUS. ?. and what one thing,
what another, that I shall leave you one o' th's days;
nd I have a rheum in mine eyes too, and such an ache in my bones
that unless a man were curs'd I cannot tell what to think on't.
What says she there?
TROILUS. Words, words, mere words, no matter from the heart;
Th' effect doth operate another way.
[Throws the letter in the fire)
Go, wind, to wind, there turn and change together.
My love with words and errors still she feeds,
But edifies another with her deeds.